בס"ד
יט כסלו
Hag hagueoula
Nous avons
assisté à un Kinouss au Lycée de Youd Teth Kislev des plus réussi.
Organisé par le Professeur Principale
des Terminales, Mme BELINOV, que nous remercions chaleureusement, ce kinouss,
tout en liant l’humour et l’étude, a été
une source d’inspiration pour toutes nos élèves, des décisions édifiantes ont
été prises, et des leçons vivifiantes apprises.
Un peu d’histoire (exrait de chabad.org)
« Youd-Teth
Kislev » (le 19 Kislev) est le jour où Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi,
l’« Admour Hazakène », auteur du Tanya et du Choul'hane Aroukh, et
fondateur de la ‘Hassidout 'Habad, fut relâché (en 1798) de la forteresse
Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg, où il avait été incarcéré sous la fausse
accusation de rébellion et de haute trahison. Son innocence une fois établie,
non seulement sa vie fut sauvée, mais le mouvement 'hassidique connut à partir
de ce jour un nouvel essor. C'est pourquoi « Youd-Teth Kislev » est
célébré comme le « Roch Hachana de la ‘Hassidout ».
Comme cela est bien
connu, la ‘Hassidout fut introduite par Rabbi Israël Baal Chem Tov, et
continuée par son disciple et successeur, le Maguid de Mézeritch. Elle connut
ensuite un développement extraordinaire grâce au disciple de ce dernier,
l’Admour Hazakène, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi.
La ‘Hassidout en
général, et la ‘Hassidout 'Habad en particulier, révèle une grande part de la
sagesse cachée de la Torah, sagesse qui, dans le passé, avait été enseignée
seulement à un petit nombre de saints érudits en Torah, dans le langage
mystique de la Kabbalah. Pour la plupart des érudits du passé, la langue de la
Kabbalah était comme un code secret, confié à quelques saints choisis de
génération en génération. Toutefois, le Baal Chem Tov et ses disciples, particulièrement
le Maguid de Mézeritch et Rabbi Chnéour Zalman, commencèrent à expliquer la
sagesse secrète de la Torah en un langage simple, employant des paraboles, des
illustrations et des exemples pour rendre d'un accès facile à la plupart des
Juifs ces pensées et ces enseignements.
Certains Rabbins et
chefs 'hassidiques bien intentionnés pensèrent qu'une grande part de la
‘Hassidout est enseignée en pure perte dès qu'elle atteint le Juif moyen, le
Juif ordinaire. « Si la plupart des Juifs, disaient-ils, ont pu s'en
passer jusqu'à ce jour, pourquoi ne pas continuer ainsi ? » En
réponse à ces critiques, Rabbi Chnéour Zalman raconta l'histoire
suivante :
Un roi avait un fils
unique qui tomba un jour gravement malade. Les médecins de la cour firent tout
ce qu'ils purent pour le ramener à la santé, mais en vain. L'état du malade
empira, et si rapidement, que bientôt il ne put plus ingérer aucun aliment,
aucune boisson, et même les médicaments. Les hommes de l'art se sentaient tout
à fait impuissants, ils ne connaissaient aucun moyen d'enrayer le mal et de
sauver le prince. Tous, sauf l'un d'eux. Grand spécialiste, il savait quel
remède pouvait rendre la santé au jeune prince. Mais il savait aussi que sa
préparation requerrait un si grand sacrifice qu'il n'avait osé parler
jusque-là. Mais voilà que tout avait été tenté, et que rien n'avait réussi.
La pierre précieuse
Le moment était venu où
il ne pouvait plus hésiter. Il parut devant le roi et dit :
– Majesté, je peux
sauver votre fils, mais le remède est si spécial que je n'ose même pas parler.
D'autre part, toutes les tentatives ayant été vaines, il ne nous reste que
cette seule ressource.
– Quel est ce mystérieux
remède ? s'enquit le souverain qui commençait à nourrir quelque espoir.
– Pour le préparer, il
serait nécessaire d'ôter de la couronne de Votre Majesté sa pierre la plus
précieuse, la réduire en poudre, la mélanger à de l'eau et donner le tout à
boire à votre fils.
– Qu'attends-tu pour le
faire ? répondit le roi sans hésiter.
– Majesté, je crois de
mon devoir de vous avertir que le prince est si malade qu'une bonne partie de
ce breuvage pourrait se perdre. Acceptez-vous, malgré cela, de sacrifier la
pierre la plus précieuse de votre couronne pour tenter de sauver la vie de
votre fils, le prince bien-aimé ?
– Quelle question !
répondit le roi. Même si une seule goutte du remède pouvait le sauver, je
sacrifierais avec joie la pierre la plus précieuse de ma couronne.
Le Baal Chem Tov et ses
disciples se rendaient compte que les temps avaient changé, que le peuple juif
(que D.ieu, le Roi des rois, a appelé « Mon fils aîné, Israël »)
était très « malade », et qu'il avait grand besoin du
« remède » spécial préparé avec la « pierre la plus
précieuse » de la « Couronne Royale » pour revenir à la vie, à
la Torah de vie (Torath 'Haïm). C'est pourquoi, même si une partie s'en
« perd », du moment que quelques gouttes peuvent être absorbées par
le fils bien-aimé et lui apporter une nouvelle vie, cela suffit à faire le
grand sacrifice de la pierre la plus précieuse de la couronne royale.
L'histoire que contait
Rabbi Chnéour Zalman l'illustre bien.
Extrait du mensuel
"Conversations avec les jeunes".
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